Un Cognac pour le digestif Photos :
Au match aller, Kévin Bichard avait fini par se défaire d'Étienne Le Flecher et du Cognac BB pour l'emporter de 21 points. Ce sera plus compliqué en Charente. (photo L. COUVÉE).
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Après deux défaites consécutives face aux deux co-leaders, les Saint-Quentinois ont tout intérêt à sortir de la mauvaise spirale ce soir en Charente. Mais Cognac reste sur deux victoires.
La dernière fois que les choses se sont mal enchaînées, le SQBB a perdu trois matches d'affilée. Contre Blois, Denain et Châlons. C'était en octobre.
« Mais Alexis (Rambur, le capitaine et meneur de jeu) était blessé », rappelle Kévin Bichard. L'ailier saint-quentinois se sait donc moins d'excuses aujourd'hui, même s'il vient de tomber coup sur coup contre les deux leaders du championnat, Reims et Le Puy.
Un coup d'arrêt qui ajoute un peu de pression au déplacement du jour.
« Il n'y a pas la crise, arrête Bichard.
Disons qu'il ne faut plus rien laisser traîner en route si on veut jouer les premières places. La pression qu'on a là, elle est plutôt bonne. On n'a pas le couteau sous la gorge. On a trois déplacements en quatre matches et les victoires à l'extérieur valent cher. » Certes. Raison de plus pour sortir au plus vite d'une « série » qui doit beaucoup à une certaine crise offensive. Meilleur scoreur des matches aller, Kévin Bichard a aussi fait les frais de l'impact défensif des Champenois et des Auvergnats. En deux matches, il a dû se contenter de 23 points et surtout d'un très modeste 7 sur 21 aux tirs (33 % de réussite).
Ancrage serbeSon coup de moins bien n'est rien à côté du calvaire d'un Moustapha Diallo (7 points à 3 sur 11 à Reims et 6 points à 1 sur 10 contre Le Puy) ou de la détresse statistique et mentale d'un Ian Caskill (voir ci-dessous). Le SQBB aura fait un grand pas vers le bonheur quand son intérieur américain se sera sorti de l'ornière dans laquelle il s'est à nouveau enlisé depuis la trêve : 12 points inscrits en trois matches !
« On essaye de l'encourager à l'entraînement quand il fait des trucs bien, veut bien admettre Kévin Bichard.
Mais on n'est pas psychologue. Ce que je sais, c'est qu'on a besoin de tout le monde. On joue à sept, on ne peut pas se permettre de se passer d'un joueur. » D'autant que depuis le match aller, facilement enlevé par les Bleu et Blanc (80-59), les Cognaçais ont quant à eux gagné en qualité. Exit le transparent Anthony Rowe, et bonjour le Serbe Slobodan Ocokoljic, devenu depuis le leader offensif, le point d'ancrage du club charentais (16,9 points et 7,9 rebonds).
Le capitaine Cédric Bertorelle a également fait son retour dans l'effectif. Mais la dernière (r)évolution est venue du changement d'entraîneur. Les dirigeants du CBB, toujours relégable, ont profité de la trêve pour remercier Gilles Versier et appeler Philippe Maucourant à la rescousse. Ce dernier avait été élu entraîneur de N1 il y a deux ans quand il dirigeait le GET Vosges. Celui de Ian Caskill.
LE COURRIER PICARD DU 30/01/2010