Match MDM - CBB

Compte-rendu du match d'hier soir.

Extrait du site de Mont de Marsan

Il n'y a pas eu de miracle hier soir à Barbe d'Or. La faute incombe à une superbe formation Cognaçaise qui a su parfaitement mener sa barque sur les rapides de la Midouze. Pourtant, le navire de Gilles Versier a parfois été pris dans des tourbillons qui en auraient fait couler d'autres. Au premier quart temps, quand les mitraillettes Montoises enchaînèrent 5 tirs primés consécutifs, il fallut toute la science du jeu de Bertorelle bien relayé par Hardy ainsi que la vista de l'Américain Leon Piper pour que les rouges virent en tête à la première bouée : 21 à 23. Au second quart temps, les Montois insistèrent à longue distance par Fonteneau puis Beesley puisque la machine rouge cadenassait l'accès du cercle. Piper et Fournier régnaient en maîtres dans la raquette et la fin de mi-temps fut difficile pour les jaunes d'autant que l'adresse s'évaporait au fur et à mesure que la fatigue se faisait sentir ( 5 lancers manqués consécutivement dans la dernière minute ). A la pause, 42 à 50, on ne donnait pas cher des chances des locaux tellement les Cognaçais semblaient évoluer à leur guise. Le début de deuxième mi-temps confirma cette impression et les rouges s'envolèrent sous l'impulsion de Conderanne et du remarquable Bertorelle ( 29 points ). Il y eut alors une réaction d'orgueil des Montois qui, par Henderson et surtout Lesbarrères, gommèrent le trou d'air du début de quart temps sous les vivats du public retrouvé. Les Montois revinrent à plusieurs reprises sous la barre des 5 points au début du dernier acte et on crût un instant au miracle mais la maîtrise des Cognaçais fit la différence. Chaque fois qu'ils furent inquiétés, ils remirent les gaz en défense pour se redonner de l'oxygène par des contres assassins. Bertorelle et Fournier parachevèrent l'excellente prestation d'ensemble des Charentais face à des Montois qui n'ont rien à se reprocher. L'adversaire était tout simplement plus fort. Le public ne s'y est pas trompé et a salué les vingt acteurs comme ils le méritaient. Ce fut en effet la plus belle rencontre depuis le début de la saison.
Les Montois se retrouvent à nouveau en position négative au classement britannique et doivent aller chercher un succès à l'extérieur pour se remettre à flot. Ce sera peut être dès samedi à Valence vainqueur surprise à La Rochelle. Mais il n'est jamais facile des s'imposer dans les arênes gersoises. Cela dit, l'espoir est bien réel car ils ont lutté jusqu'au bout face à plus fort et ont "mouillé le maillot". Dans de telles dispositions d'esprit, tout est possible !

Les points Montois : Henderson 20 ( 3 à 3 pts ) ; Lesbarrères 19 ( 3 à 3 pts ) ; Fonteneau 13 ( 3 à 3 pts ) ; Beesley 11 ( 2 à 3 pts ) ; Barrouillet 7 ; Oussi 4 ; Dabadie 3 ( 1 à 3 pts ) ; Valverde 3 ( 1 à 3 pts ) ; Gély 2 ; Ortega 2.

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merci jl

cbb




(BASKET-BALL)
.......STADE MONTOIS - COGNAC. --Les locaux s'inclinent face au coleader de la poule. Une défaite logique tant le collectif charentais pratique un basket huilé et efficace

La prime à l'intelligence



:Martin Thévenot









«Il n'y a rien à dire. Cette équipe de Cognac était au-dessus de nous. Elle n'appartient pas à la même catégorie. » Arnaud Baptistan, beau joueur, ne pouvait que reconnaître la supériorité de la formation cognacaise, venue assez largement s'imposer à Barbe-d'Or samedi soir (84-98). Et si Cédric Beesley fustigeait des entraînements « où tout le monde ne donne pas le maximum », ce qui expliquerait qu'« on ne soit pas plus agressifs dans les moments chauds », son entraîneur Mickaël Lavaleur allait dans le même sens que le président. « On est forcément déçus de perdre, mais quand l'adversaire est plus fort, il n'y a pas de regrets à avoir. L'adage dit que l'on vit et on meurt par le trois points. Aujourd'hui, on en est mort. Et en face, Cognac a joué avec une belle intelligence, plus de métier et d'alternance que nous. Le positif, c'est que l'on a su mettre le feu lorsque nous étions à moins 20. »
Et pour pratiquer l'alternance et le basket intelligent, Cognac possède les outils, personnifiés par un quatuor infernal. Bertorelle d'abord. L'ailier se fend de 29 points, dont 14 dans le premier quart-temps. Un bilan obtenu avec une réussite insolente (9 sur 14 aux tirs). Avec Hardy (7 points dans le premier quart), ils inscrivent presque l'intégralité des points du premier quart.
Piper ensuite. L'intérieur américain joue à deux kilomètres/heure. Il endort ses gardiens, puis il surgit, feinte à gauche, se retourne et tire à deux mètres : mouche à chaque fois. Il va faire le coup dans la raquette treize fois dans le match? et rentrer dix tirs. Y ajouter quelques rebonds offensifs suivis de paniers de la seconde chance et on arrive à 21 points en fin de partie.
Fournier et Hardy complètent la fine équipe. Le premier enquille 15 points, provoque cinq fautes et inflige quelques contres importants. Le second tire de loin et bonifie chaque ballon qui traîne (19 points).


Rafales à trois points. En face, les Montois vont réagir plus qu'agir, et surtout à 3 points. Fonteneau et Beesley envoient des rafales en première mi-temps. Henderson et Lesbarrères en seconde. Mais le mal est déjà fait. Piper et Bertorelle ont, entre-temps, passé à 9-28 aux locaux (entre la 16e et la 26e). Et lorque les jaune et noir refont leur retard et reviennent à _ 4 (66-74, 34e), Piper refait son apparition et benoîtement recommence à enfiler les paniers comme des perles (71-80, 36e). La rage de Cédric Beesley au rebond n'y pourra rien. Les homme de Gilles Versier gèrent ce match à leur main. Fournier parachève le succès charentais d'un dunk rageur (79-90, 38e). Les Montois ne reviendront plus. Oussi, dépité, rate même un dunk facile sur la dernière possession (84-98, score final).
Petites lunettes en écailles et trench coat en laine peignée, Cédric Bertorelle, monsieur 64 %, analyse le match : « On les a pilonnés pour provoquer les fautes et on bloque bien leur 11 (Henderson). Surtout, on se s'affole pas malgré un manque de réussite flagrant à l'extérieur et une remontée montoise en fin de troisième quart. On a été intelligents en appuyant là où ça fait mal, notamment à l'intérieur. »